13 février 2006

Truffaut v(élo)s Godard

Cela pourrait être un jeu de main chaude, ou un sept familles inédit : le jeu des sept filmo(grahie)s.
Dans la filmo Truffaut, je demande le vélo.
Et c'est Bernadette Lafont dans les Mistons (1957).

Dans la filmo Godard, je demande le vélo.
Et c'est Anna Karina-Odile dans Bande à part (1964).

Elle rejoint le cours d'anglais Jelineck près de la Bastille. Frantz-Samy Frey et Arthur-Claude Brasseur la suivent en voiture. Frantz dit qu'il lui a caressé les genoux et qu'elle a la peau douce.

Dans la filmo Truffaut, je redemande le vélo.
Voilà Jules et Jim (1961). Après la scène où Moreau chante Le tourbillon (initié par : "le balancement du rocking-chair incite aux plaisirs de la chair"), le quatuor (Jules, Jim, Catherine, Albert) quittent le chalet. Ils dévalent une pente en vélo. Catherine crie : "C'est là que nos routes se séparent".

Le quattuor ? Vraiment ? Ils quitteraient le chalet tous les quatre ? Quid de la petite Sabine ? Et est-ce Catherine ou bien Albert-Bassiak qui a cette réplique ?
Dans la filmo Godard je redemande le vélo : Nathalie Baye, pédaleuse au ralentie, dans Sauve qui peut, la vie (1979).